ET DE LA MONARCHIE DE JUILLET. 235 augmenter l’effectif, rendre les soldats plus agiles en all&- geant leur charge, harceler les Arabes, €tendre l’occupa- tion, coloniser militairement, s’emparer d’Abd-el-Kader. — Il dötruit d’abord les places fortes qui servaient ä notre ennemi de base d’operations, occupe Mascara, Tlemcen, fonde Orlöansville, poursuit l’&mir. Le duc d’Anmale est assez heureux pour surprendre sa smale (parents, tentes, tre- sors, correspondance) prös de Taguin; une partie est enlevge, V’autre dispersee. La conquete de l’Quarse- nis compl&ta cette glo- rieuse campagne : le Tell et les hauts pla- teaux Elaient conquis, Abd-el-Kader avait soulev6 les Marocains conire nous, mais ils furent battus sur les bords del’/sly en 1844, pendant que le prince de Joinville bombar- dait Tanger et Moga- dor. L’empereur du Maroc signa la paix : il abandonnait Abd- ol-Kader. — Ce der- nier, chasse du Maroc, cern6 de toutes parts, fut oblig& de s’avouer vaincu; il se vendit ä Lamoriciere le 23 d&cemhre 1847. — 11 fut d’abord interne & Toulon, puis enferme & Pau et plus tard & Amboise. Sur la promesse de ne jamais servir contre la France, Napolcon JII Iui rendit la libert& en 1853; il se vetira a Damas, en Syrie. — La pension de 1000 francs Fig. 90. — Bugeaud (1784-1849). D’apres Mayurin, Collection des nortraits aux Estammes