290 TROISIEME PARTIE, ple au precepte, el sa vie meme fut le meilleur des en- seignements. Maxime. — Un des premiers devoirs envers la patrie c’est de con- ‚;ribuer & y repandre l’instruction. 129. La poste.—-Maniere d’ecrire une lettre.—Bons sur la poste. Lettres chargees, — La poste anglaise, M. Rosert. — Qu’avez-vous donc, Paul? vous semblez iriste, PauL. — Je suis inquiet, monsieur. Mon frere est a Paris depuis un mois, et je n’ai point de.ses nouvelles, M. Roszrr. — Combien de fois Iui avez-vous 6crit ? PavrL. — Je ne lui ai pas encore Ecrit; car cela m’em- barrasse de faire une lettre : je ne saurais comment m’y prendre. M. Rosert. — Je crois que vous vous trompez, Paul; vous savez faire une lettre sans vous en douler. PauL.— Oh! cela m’etonnerait, monsieur, car je n’en ai jamais fait, M. Rosert. — Voulez-vous qua nous deux nous essayions d’ocrire une letlre & volre fröre ? Pavı. — Oh! oui, monsieur, je serais si content de lui 6crire! M. Roserr. — Eh bien, commencons.... « Vilain fröre 1... » Est-ce JA ce que vous voulez lui dire d’abord? Pavı. — Non, non, monsieur. M. Rosert. — Pourquoi pas ?. PavL. — Parce que ce serait grossier et malhon- nette, M. Rosert. — Essayons autrement alors. « Mon cher frere!...» Est-ce cela maintenant ? PavL. — C'est cela meme. M. Roserr. — Eh bien, mon ami, vous pensez done que, quand Nous Ecrivons une lettre, la premiere cegle A observer est la suivanle : Ne rien dire de desa- 129. Devoirs oraux: 1, Quelle est la premiere r&gie & observer an 6Gerivant une lettre ?