54 VII. Philipps IV. Sieg über Bonifatius VIII. la part de souverainete qu'clle avait acquise; et saint Louis n'au- rait pas voulu commettre cette usurpation. II se contenta donc d'etablir ce droit chez lui, respectant l'autorite des autres, et les laissaut libres, ou de suivre l'ancien usage, ou d'entrer dans la voie qu'il venait d'ouvrir ä uue meilleure justice. Mais c'etait une bien redoutable concurrence que celle de cette justice qui ne voulait plus rien ceder au droit du plus fort: et combien Tautre n'etait-elle pas odieuse quand eile laissait pour toute ressource au rcturier qui en appelait d'un noble la facultS d'aller attaquer son adversaire monte ä cheval, couvert de son armure et pourvu de l'epee et de la lance, n'ayant, lui, d'autres armes que l'ecu et le bäton? L'opinion publique poussait donc vivement vers les procedes de saint Louis. La vue de sa ju¬ stice, pratiquee dans son domaine sur tous les points du terri- toire, tenait l'autre en echec; et les legistes3) aiderent puisam- ment ä son triomphe. VII. Philipps IV. Sieg über Bonifatius VIII. (Ernest Renan, Un ministre de Philippe le Bei, Guillaume de Nogaret, Revue des deux mondes. T. 98.) 1. Le differend du roi Philippe le Bei1) et du pape Miisheiiig- Boniface VIII2) avait commenc6 l'an 12963). La reconciliation keiten zwi- r()- et pape apres leurs Premiers demeles, n'avait ete qu' sehen Boni- , , r ' ... . , i • n ti facius vni apparente; deux orgueils rivaux aussi enormes que celui de JBo- und niface et celui de Philippe ne pouvaient vivre en paix. Pous- phiiipp rv. Sant ä l'extreme les ambitions politiques de la papaute italienne, Boniface ne voulait souffrir que rien se fit en Europe sans sa permission. La sentence arbitrato qu'il avait rendue le 30 juin Lehensadel, als Korporation. — 5) Die Rechtsgelehrten hatten bes. unter Ludwig IX. u. Philipp IV. grofsen Einflufs. Vgl. VII, 3, 1. Aus dem Studium des röm. Rechts schöpften sie den Grundsatz, dafs der Wille des Herrschers das lebendige Gesetz sei (Si veut le roi, si veut la loi); deshalb suchten sie gegenüber den Grofsen des Reichs die unumschränkte Macht des Königs zu begründen. Als rechtskundige Räte Ludwigs IX. sind oben genannt: Simon de Nesle, der Graf v. Soissons, Pierre de Fon- taines, Geoffroi de Villette u. Joinville. 1. ') 1285—1314. — 2) 1'294—1303. — 3) Als Philipp, im Kriege mit Eduard I. v. Engl., der frz. Geistlichkeit eine aufserordent- liche Steuer auferlegte, ohne zuvor die Genehmigung des Papstes einzu¬ holen, drohte dieser 1296 im Wiederholungsfalle mit dem Bann, gestand jedoch schon im nächsten Jahr dem König das unbedingte Recht zu, die