VIII. König Johann im Kampfe mit den Engländern. 67
loin de prendre sa revanche, ait ete abbattue sous ce coup, c est
qu'au prix de satisfactions illusoires eile ait fait\amende honorable
au roi sacrilege, et reconnu qu'en emprisonnant le pape et en
amenant sa mort, ledit roi avait eu d'excellentes intentions et
agi pour le plus grand bien de l'eglise. Cela ne s'est vu qu'une
seule fois, et c'est par lä que la victoire de Philippe le Bei sur
la papaute a ete dans l'histoire un fait absolument isole.
VIII. König Johann im Kampfe mit den Eng¬
ländern.
(Duruy, Histoire de France.)
1. La mort de Philippe de Valois, survenue le 22 aoüt Finanznot
1350, ne changea rien ä la Situation du royaume; Jean,
lui succeda, avait trente et un ans et etait depuis longtemps
mele aux «Faires. II etait comme son pere, impetueux et violent,
brave et prodigue. Des les premiers mois de son avenement, il
prodigua aux seigneurs l'argent du tresor, et quand l'argent
manqua, les dispenses de payement pour les dettes qu'ils avaient
contractees. Or l'argent manqua bien vite; pour s'en procurer,
le roi recourut aux plus singuliers expedients; tantot de longues
dispositions sur la police du royaume, qui devaient faire rentrer
dans les coffres royaux quantite d'amendes provenant des infrac-
tions; tantot des mutations dans les monnaies, jusqu'ä dix-huit
en une seule annee, de sorte que le marc d'argent1) varia dans
cette annee entre la valeur de 4 livres2) et celle de 17 livres
8 sous. Ces etranges ressources etaient encore loin de suffire
ä un prince qui, d'une seule fois, et dans un moment de detresse,
donna 5000 ecus3) ä un de ses Chevaliers. Jean songea ä de-
mander ä la nation elle-meme l'argent dont il avait besoin, et,
dans ce but, il convoqua les etats generaux4) ä Paris en l'annee
1351. On sait mal ce qui s'y passa. II y eut beaucoup de
plaintes, quelques promesses et poin de reformes. La guerre5)
1 !) Vgl. V, 4, 1. — 2) Vgl. IV, 7, 1. — 3) Schild, Schildthaler,
v. lat. scutum; die Münze, zuerst 1336 geprägt, zeigte den König auf
dem Throne sitzend, in der einen Hand ein Schwert, in der andern das
Wappen (ecu) mit den Lilien. Ein ecu urspr. = 1_livre 5 sous. —
4) Generalstände, d. h. zur Vertretung des gesamten Reiches; Klerus,
Adel, Bürgerschaft; zum ersten Mal 1302 von Philipp dem Schonen
berufen, der mit dem Papst in? Kampf in seinem Volke einen Kuckhalt
suchte. — °) Der sog. französ. Erbfolgekrieg, der mit Unterbrechungen
von 1339—1453 gedauert hat.