LA POLITIQUE EXTERIEURE DE NAPOLEON. 657
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ÜHAMPS DE BATAILLE D’ESPAGNE ET DE POrTuGAL (1808-1814).
mettaient : les peuples demeuraient spectateurs du duel. En
Espagne, outre l’armec reguliere et les armees anglaiscs, Napo-
jeon trouva devant Iui un peuple, souleve, comme en 1792 le
peuple francais, pour chasser Venvahisseur et assurer son‘ inde-
pendance. /l devatt desormais en etre de meme dans toutes les
guerres ol Napoleon allait Efre engage, en Autrithe en 1809. en
Russie en 1812, en Allemagne en 1813.
En Espagne, l’elan national fut universel et l’on fit vraiment
X P’envahisseur, selon le mot d’un des heros de la resistance,
Palafox, « la guerre au couteaut ». Dans chaque paysan ily cut
un soldat, chez qui le fanatisme patriotique fut, comme au
temps de la lutte contre les Maures musulmans ‘, decuple par
la passion religieuse. Contre Napoleon, qui justement alors
tenait le Pape emprisonne, le clerge espagnol — 190000 pretres
ou moines — pröcha une vraie croisade. « Que sont les Fran:
cais? lisait-on dans le catechisme enseigne aux enfants.
1, Voir /Mistotre Moderne, page 46.
MALET. — Xvyım siccle.