£TATS-UNIS ET MEXIQUE — 198
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De 1830 ä 1900, 1a population des Etats-Unis
;st montee de 13 000 0004 plus de 75 000 000
i’habitants, Cet accroissement est dü surtout a
’imigration europeenne, car on estime Eacore
\ 13 pour 100 environ la proportiun d’habitants
16s ä l’etranger. La force de cette civilisatior.
„mericaine est assez grande pour assimiler les
:l&ments divers qui viennent s’y confondre, Les
segres, cependant, torment, surtout dans le Sud,
n groupe important, qui semble s’accroitre, non
ıns porter ombrage ä la population blanche,
Le progres interieur des Etats-Unis exprime la
narche de la civilisation de lest vers l’ouest. \
’est setrouve le noyau historique de l’Union (Bos-
'on), les plus grandes ayglomerations urbaines
celle de New- York, qui deja rivalise avec Lon-
res), les loyers ınaustriels (Philadelphie, Pitts-
yurg), la capitale federale (Washington), Mais,
ans les quaranie dernieres annees, C'est surtoul
ers le groupe central que s’est portee |’immipgra-
ion europeenne, Chicago, la reine des lacs, est la
euxieme ville del’Union. Des 18.40, les minesde
lalifornie avaient fait grandir San-Francisco, a
extreme Quest, Mais ce n'est qu'en 1859 que les
euX ı.ak „4 ont
1sse de la condıtion de territoiresäcelle d’Ktats-
L’agriculture est Ian principale ressource des
tats-Unis. Ils etaient, depuis longtemps, le
remier pays du monde pour la production du
»ton; ils le sont devenus plus recemment pour
Ale du ble; et la densite de la population es!
ıore assez faible pour leur permettre de livrei
LIBRAIRIE
© quart et parfois meme le tiers de leur r&colte
| Vexportation vers ]’Europe. Cependant, ä
Ouest du 100° degre de longitude, s’etend une
'aste contree ou l’insuffisance de pluie restreint
a surface culıivable. — Pour la production du
:r et Vextraction de la houiile, les Erats-Unis
nt pris aujourd’hui le ı* rang.
Dans la concurrence econumıque Qui se de“
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ine entre l’Europe et l’Amerique, celle-cı na
as de meilleure arme que son magnifique sys-
ime de communications. I’axe commercial des
Stats-Unis penche vers l’Arlantique, Chemins
je fer et voies navigables font affluer les den-
‚ces de Vlinterieur vers les porıs du nord-est,
es grands lacs ont une navigation tres active ;
e port de Chicago rivalise pour le mouvement
zec les premiers ports du continent europfen
Cependant la pente qui dirige vers le sud 1
‚rande masse des caux, n’est pas non plus sans in.
luence sur les couranıts du commerce, la Now-
‚elle-Orle&ansest le principal centre d’exportatior
iu coton. De jour en jour les relations des Etats
Unis se developpent dans le bassin des Antilles
dont le nom,en usage encore,d' /ndes occidentaler
dit assez quel est le genre de produits qu y cher-
he le commerce, Par une des differences les plus
aracteristiques entre l’ancien continent et le
ı10uveau, cette zone de produits tropicaux que
"Europe ne peut atteindre qu'ä travers une large
»ande de deserts, les Etats-Unis l’ont en quelque
sorte sous la main; elle touche meme l’extremite
neridionale de leur territoire. V..L..