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DEUXIEME PARTIE.
et, par derriere son 6paule, lisons une page du liw
precieux que Vlinstituteur Iui a prete,
108, Histoire d’Andre (suüe).
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DEUX PAGES DU LIVRE D’ANDRE. — A QUOI SERT LA PROPRETE
LES FENETRES DE LA PETITE MAISON.
«Je connais quelgquwun qui habite une jolie petil
maison, parge d'une multitude de petites fen&tre
mais le malheureux laisse toutes ces fenütres ferme*
ou plutöt il les clöt hermetiquement lui-meme av!
des amas de hboue et de poussiere. .
— JL’insense! dites-vous : elore toutes les fen“
tres d’une maison, c'est empecher lair frais et U
lumi&re d’y penetrer; c’est empöcher Vair vicie d’e
sortir, c’est 1a rendre malsaine, inhabitable.
Sans aucun doute; aussi celui dont je vous par!
ne tarde-t-il pas & voir sa sante s’alterer et son teil
pälir.
Celui dont je vous parle, mes enfants, c’est ’homm'
malpropre; la petite maison qu'il habite et qwil #
peut quitter, e’est son propre corps: nous en hab!
tons tous une semblable. Les fenetres de sa maison
quil a l’imprudence de boucher, ce sont tout sin
plement les pores de sa peau : bien petites fen&tre®
mais innombrables et fort utiles.
Lorsque vous vous Etes echauffes aux jeux de voll!
äge, vous voyez, mes enfants, perler le long de vofr
corps, par d’imperceptibles trous, de grosses goutt“
de sueur; mais ce dont vous ne vous apercevez p3#5
C’est que sans cesse, par les mömes petits trous, SO!
tent d’invisibles gouttes d’eau, des vapeurs grasse5
des eaz irrespirables : autant de substances qui "
108. Devoirs oraux : 1. Expliquez le mot pores,