Prevoöts du roll.
Raillıs.
La justice.
P”Parlements.
Cas rovauX.
Droit coutumler
droit ecrit.
TiNdCeE,
Charles VITet Tar-
ndr neımanNneNTE.
HISTOIRE DE L’EUROPE ET DE LA FRANCE
‚ionnaires sur leurs domaines que les prevöts qui residalent
dans les quelques villes de jeur ressort. Il y en avalt un
dans chaque ancien comte merovingien. Philippe-Auguste
divisa le domaine royal en bailliages et en senechaussees,
qui subsistaient au xv* siecle. Les provinces financieres ou
generalites creges par Charles V ne cadraient pas avec les
bailliages. L’Eglise avait conserve intacte la distribution de
ta Gaule romaine pour SeS archeveches et eveches.
A Vorigine, le roi rendait lui-meme la justice la olı il se
rrouvait, et salnt Louis avait conserve cette habitude. En
son absence, le prevöt ou le vidame, ou les juges du roi le
remplacaient. Plus tard, Voffice de la justice fut reserve &
|a cour du parlement, et au-dessous du parlement aux
baillis. Le parlement recut de plus en plus les appels des
sujets du rol, places sous la domination de ses vVassauX,
Dans une foule de cas, appeles cas rOyauV, il se reserva
expressement le droit de juger, en dehors des tribunaux
feodaux ou des tribunaux ecelesiastiques. Plus tard, les
rois de France, surtout Louis XI, multiplierent les parle-
ments en province, a Rouen, A Grenoble, a Bordeaux, &
Dijon, A Aix. Dans les pays du nord, on jugeait d’apres la
soutume du pays. On sait que ces COUtUMES OU usages, Ya-
rinient suivant les ressorts mals Etaient ecrites et redigees.
Dans le Midi, on suivait ce qu'on appelait le Droft Ecrit,
w’est-a-dire le droit romain assezZ altere. L’urmee des pre-
miers Capetiens ne se composait que des seigneurs CONVO-
ques conformement au droit feodal. Chacun servait sulvant
sesengagements, Et n’amenait avec Iui que le nombre d’hom-
mes fixe par son contrat. Philippe-Auguste preferait dejä
se servir de soldats leves ä ses frais, commandes par des
chefs ou capitaines de son choix. Les Valois eprouverent
de tels desastres avec leurs grandes armees feodales, que
Charles VII resolut de creer une armee permanente. Il ins-
titua pour la cavalerie qrin- > compagnies d’ordonnance de
cent brigades ou CENT lanezz ©) onc. Pour Yinfanterie, il
orvanisa la milice nation) Ar; Frances Archers. Cette der-
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