386 HISTOIRE DE L’EUROPE ET DE LA FRANCE
Les iles de la
Sonde, les Molu-
1u2€es.
Le Cap et les
Boers.
La Guvane.
New-VYork.
Les grands ami-
raux "Tromp et
Ruvter
maine espagnol, negligeait celui du Portugal. Aussi, les
nagnifiques possessions de l’Znsulinde, tout l’archipel de la
Sonde, Java, Sumatra, les Moluques, Borneo, Celebes, tom-
berent-elles entre les mains des Hollandais, Bientöt toute la
route qui conduisait vers ces riches colonies, fut jalonnee
par les comptoirs hollandais conquis sur les Portugais.
C’etaient Goree et les etablissements de la Cöte d’Ivoire, en-
leves par les Francais en 1678, le Cap de Bonne Esperance
oü se fixerent les Boers, ou paysans hollandais, ou protes-
tants francais, Ceylan. Ils eurent aussi des possessions en
Amerique, au Bresil, en Guyane (Surinam), a Curacao et a
Saba, dans les Antilles, et dans l’Amerique du Nord, ä la
Nouvelle-Belgique. Cette derniere colonie fut cedee a l’An-
gleterre A la paix de Breda (1667) et c’est alors que la ville
de la Nouvelle-Amsterdam, fondee par des Francais et des
Hollandais, fut debaptisee et devint New- York,
(’omme toujours l’activite du commerce et de la marine
marchande amena la puissance de la flotte militaire. Larepu-
alique eut pendant quelque temps les meilleurs vaisseaux
et les meilleurs marins. L’amiral Tromp tint tete aux
escadres de Cromwellet ä celle des Stuarts. Son successeur
Ruyter, d’abord vainqueur des Anglais, fut ensuite comple-
tement battu par la jeune marine francaise dirigee par
Duquesne (Michel Ruyter mourut ä& Syracuse en 1676). Du
jour oU le stathouder fut devenu roi, la flotte hollandaise
fut negligee ; elle ceda la place aux escadres anglaises. Du
moins le commerce et la marine marchande resterent-ils
Drosperes.
A consulter :
Lerkvre-Poxstaiis : Jean de Witt. — \ WanDingron : « Les
Provintes-Unies de 1609 ä 1715 ». dans V Histoire Gönerale de
MM. Lavısse et Rayusarn. VI.