LES FRANCS MEROVINGIENS,
11. ECRIVAINS ORIGINAUX. — Tacite, Za Germanie, les Annales. — Ammien
Marcellin, Rerum Gestarum lihri XXXI qui supersunt, — Jordanes, De Gelarum
prigine et rebus gestis. — Cassiodore, Opera. — Claudien, O7 uvres complötes (trad,
U de Guerle), — Ennodius, Panegyrique de Theodoric. — Eugippius, Vita
. Severint,
Ill. LivReSs DE SECONDE MAIN ! Ozanam, Etudes germaniques, t. I, 1845. —
j, Zeller, Histoire d’Alliemagne, Paris, Didier, 1873, t. I, — Gihbon, Histoire du
declin et de la chute de V’empire romain (trad, Guizot). — Geffroy, Rome et les
barbares, Paris, Didier, 187%. — Litire, Etudes sur les barbares el le moyen dge,
Paris, Didier, 1867. — Fustel de Coulanges, Histoire des Institutions politiques
de l’ancienne France, t, I, liv. 3, Paris, Iachette, 1877, — Amedee Thierry, Rdeits
Je Ü’histoire romaine au V° siecle, Didier, 1862, Nouveaux Aıcits, 1865. Histoire
)’Altila, 2 vol. 1864. — B, Zeller, des Znvastons barbares, 1 vol. in-16,
Hacheite. 1879.
CHAPITRE IH
LM
: FRANCS MEROVINGIENS
10 RESUME HISTORIQUE
La Gaule en 481. — En 481, quatre armees vivaient sur le sol
ganluis. Trois etaient composees de Germains federes : les Wisigoths en
Aquitaine, les Burgundes dans la vallte du Rhöne et de la Saönc, les
Francs en Belgique. Une quatrieme &tait formee de plusieurs corps de
soldats romains, sous un chef militaire nomme Syagrius. Elle occupait les
pays entre la Loire et la Somme.
Commencements de Clovis. — Ces arm6es, qui n’avaient aucun
inter&t commun, Etaient jalouses les ‚unes des autres, Chacune enviait les
„antonnements de sa voisine. Les Francs, qui se voyaient les moins bien
parlag6s, 6laient portes ä sortir de leurs frontieres, En 486, Syagrius,
ıttaque par Clovis, chef des Frances saliens, fut defait a Soissons et, peu
le temps apres, mis a mort.
Clovis, quoique paien, fut accueilli par l’episcopat ganlois, qui esperait
quil se ferait chrelien, Les ev&ques eprouvaient en effet une vive anti-
pathie pour les autres chefs barbares, quı Varianisme et per-
zgcutaient les populations catholiques de la Gaule, Iis preparerent 1a con-
version de Glovis en lui faisant epouser la calholique Clotilde, ni&ce de
Gondebaud, roi des Burgundes. On sait comment, apres la balaille de
Tolbiac (496), le roi se fit baptiser par saint Remy avec une partie de son
arm6e. Celte conversion, qui rassura les populations, Iui valut la soumission
de la vall6e de la Seine et du pays jusqu'a la Loire.
Clovis maitre de la Gaule. — Clovis, chef des Francs et des
Romains, se trouvait ainsi plus puissant que les rois des Burgundes el des
Wisigoths. Il tomba d’abord sur le Burzunde Gondebaud, pour regler un