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LE METIER,
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LE METIER
I. — Conseils generaux. — Travail. — Ordre.
120. Vous choisirez le metier qui convient le mieux
A vos aptitudes *, a vos goüts et a vos TessoUrcesS.
121. Si vos parents sont cultivateurs, restez culti-
vateurs. L’homme qui cultive son champ est inde-
pendant; il respire un air pur; il peut se marier
jeune; ses enfants sont bien portants et coütent peu
A elever. Le travail ne chöme jamais.
122. L’ouvrier des villes depend d’un patron; il
respire souvent un air vicie; le mariage et la famille
Iui sont une charge. 11 y a souvent des greves* et le
travail manque quelquefois.
123. Quel que soit votre metier, la premiere vertu
requise de vous est ’honnöetete.
RECIT X. — Hypotheques.
Un cultivateur, je suppose, a besoin d’argent pour bätir une mai-
son ou pour acheter des machines agricoles.
Son voisin, le rentier, a de l’argent ä placer.
Le cultivateur va trouver le rentier, et lui dit : « J’ai besoin de
jix ınille francs, vous savez que ma propriete vaut beaucoup plus
que cela. Je vous donne sur ma propriete un gage de dix mille
francs. Si je ne puis vous payer, vous ferez vendre ma propriete et
vous sSerez: paye. »
Ce gage s’appelle hypotheque.
Si le rentier accepte, on va chez le notaire*, qui redige un acte
Y’hypotheque. Il y a, pour enregistrer ces acles, un conservateur
des hypotheques par arrondissement.
420. Comment choisit-on son me-
ler?
121. Que devez-vous faire si vos
parents sont cultivateurs ?
422, Parlez de l’ouvrier des villes.
123. Quelle est la premiere vertu
requise dans tous les metiers?