Vm. König Johann im Kampfe mit den Engländern.
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hommes tont bardes de fer devant lesquels ils avaient l'habitude
de trembler; et, sur plusieurs points, l'agressehr etranger com-
menga ä rencontrer de ces resistances locales et populaires plus
dangereuses pour lui que les grandes batailles telles que les Ii-
vraient les princes de la feodalite. £douard lui-meme s'en lassa. Neigung
On dit que le roi anglais et les siens cheminant, fatigues
tristes, ä travers les plaines de la Beauce1), un orage terrible
vint les assaillir, et que le roi fit voeu ä Notre-Dame de Char-
tres de mettre tous ses soins ä retablir la paix entre les deux
peuples. Ce n'etait pas la tempete qui avait change subitement
le coeur du roi, c'etait la lassitude d'une guerre qui ne finissait
pas, et oü l'on ne trouvait plus de gloire, puisqu'il n'y avait
pas de bataille; plus de butin, parce que tout etait pris ou
cache dans les innombrables forteresses dont la France se
herissait.2)
19. Le Dauphin etait encore plus presse de renvoyer les Friede von
Anglais chez eux. Des conferences s'ouvrirent ä Bretigny, pres Bretlgny-
de Chartres, le 1er mai 1360. Les negociateurs anglais recla-
merent d'abord la couronne de France; puis ils se bornerent ä
ce qui avait appartenu aux Plantagenets1); enfin, Edouard III
consentit ä se contenter du duche d'Aquitaine, avec toutes ses
annexes2) (Gascogne, Poitou, Saintonge, Aunis, Agenois3), Peri-
gord, Limousin, Quercy4), ßouergue, Angoumois), cede en souve-
rainete independante, et de Calais avec les comtes de Ponthieu5)
et de Guines6), et la vicomte de Montreuil. La rangon du roi
fut fixee ä trois millions d'ecus d'or. En garantie de cette
somme, Jean devait laisser au choix d'£douard un certain nombre
d'otages, pris parmi les plus nobles seigneurs et les plus riches
bourgeois du royaume. II les emmena avec lui ä travers la
Normandie, qu'il traversa encore une fois pour aller s'embarquer
ä Honfleur, qui etait le Havre de ce temps-lä. Les provinces
promises au roi d'Angleterre lui furent livrees malgre les pro-
18. x) Die Gegend zw. Paris u. Yendome, am Oberlauf der
Flüsse Eure u. Loir. — 2) Se herisser, sich sträuben, emporstehen (von
Haaren, Federn); se Mrisser de qch. sagt man von einer Fläche, die
sich mit spitzigen, hervorstechenden, emporstehenden Gegenständen be¬
deckt. Les champs se Mrissent d'epines. Les rues se herissent de
baionettes.
19. Vgl. III, 1, 2 u. Johanns Zugeständnisse 16. — 2) Im
wesentlichen das ganze Flufsgebiet des Adour, der Garonne und das
Land zw. Yienne, Loire und dem Ozean. — 3) Das Gebiet v. Agen, am
rechten Ufer der Garonne. — 4) Das Gebiet der Städte Cahors u. Mont-
auban, östl. v. Agenois. — 5) Die Küste auf beiden Seiten d. Somme-
Mündung (Abbeville, Crecy). — 6) Das Gebiet v. Calais.
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