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VIII. König Johann im Kampfe mit den Engländern.
Niederlage La Situation d'Atienne Marcel devenait critique. Les vivres
der Pariser eommen^aient ä manquer; les bourgeois ne se decourageaient
tei Samt- p0ur(-an^ pas? ßg voulurent tenter quelque chose contre les ban-
des du roi de Navarre4). Iis sortirent et marcherent, le 22 juillet,
135s. toute la journee du cöte de Saint-Cloud; n'ayant rencontre per¬
sonne, ils revenaient; „et5) portaient Tun son bassinet (chapeau
de fer) en sa main, l'autre ä son col; les autres par lachet^6)
et ennui trainaient leurs 6p6es ou les portaient en Schärpe",
lorsque tout ä coup 400 hommes embusques sur la route se
montrerent et les assaillirent; les bourgeois s'enfuirent au plus
vite, mais 700 des leurs restörent sur la place. Iis s'en prirent
ä leur chef, qui etait rentre avant eux; Marcel ne les avait pas
soutenus; Marcel etait d'intelligence avec l'ennemi.
Marceis 14. L'habile et hardi prevot, pour avoir tente une revo-
yerrat und iution impossible, etait ainsi pousse ä des resolutions de jour en
Tod" jour plus desesper6es. II promit ä Charles le Mauvais do lui
livrer la porte et la bastille Saint-Denis, pour que ce prince put
se rendre maitre de Paris, y massacrer ceux qui lui etaient con-
traires, dont les maisons etaient marquees d'avance, s'il en fallait
croire un contemporain, et probablement s'y faire proclamer roi.
L'ex6cution du complot fut fixee ä la nuit du 31 juillet au 1er
aoüt. Mais un des echevins, celui sur lequel il comptait le
plus et qu'il appelait son compere, Jean Maillart, avait penetre
ses projets et les contre-minait par un autre complot. 11 s en-
tendit avec les chefs du parti du dauphin, Pe'pin des Essarts et
Jean de Charny, et tous .trois avec leurs hommes „s'en vinrent
un peu avant minuit ä la bastille Saint-Denis, et trouverent ledit
prevot des marchands les clefs de la porte en ses mains. Le
premier parier que Jean Maillart lui dit, ce fut qu'il lui demanda
par son nom: „fitienne, 6tienne, que faites-vous ci ä cette heure ?
Le prevot repondit: „Jean, je suis ici pour prendre garde de la
ville dont j'ai le gouvernement." — „Par Dieu! repondit Jean
Maillart, il ne va mie ainsi; mais n'etes ci ä cette heure pour
nul bien, et je vous le montre, dit-il ä ceux qui etaient delez1)
lui, comment il tient les clefs des portes en ses mains pour
trahir la ville." Le prevot des marchands s'avanga et dit: „Vous
mentez." — „Par Dieu! repondit Jean Maillart, traitre, mais vous
4) Englische Söldner, die in der Umgegend von Paris plünder¬
ten. — 6) Vgl. 3, 1. — 6) Hier in seiner urspr. Ledig.: Schlafiheit,
Erschöpfung v. lät. laxare, schlaff machen, nachlassen.
14, x) Delez, zusammenges. aus de u. lez, alte Präpos. mit der
Bedtg.: bei: v. lat. latus, Seite. Vgl. Plessis-les-Tours. —