ET DE L’HOMME.
17. Le pere delivre par sa fille.
(LEGENDE *.)
Dans le chäteau du seigneur on avait amene un
ı homme garrott6”: malgre les liens pesants qui surchar-
geaient ses _bras,
cet homme se te-
naitdroitetle front
haut; on lisait sur
son nobhle visage la
fierte. On etait alle
chercher le sei-
gneur du lieu, le
seigneur que son
injustice et sa
eruaute faisaient
redouter. de tous.
1l vint, et, regardant le chevalier prisonnier :
2 — TevoilAa done, Iui crie-t-il de loin, toi qui as 0sC
braver mon pouvoir !
Aux paroles du seigneur, le prisonnier n’a point
päli de erainte, son front ne s’est point courbe; mais,
se relevant plus fier encore:
3 — Qui, dit-il, j’ai brave ton pouvoir injuste, et je ne
m’en repens point; car c’etait mon devoir de prendre
ı Ja defense des faibles opprimes par le fort. Mais 6coute:
sau moment 04 je revenais d’une lointaine expedition
pour revoir mes enfants, au moment vu jyavais oublie
jia haine et ne m’en gardais plus, tu m'’as fait traitreu-
; sement entourer et saisir par tes hommes d’armes;
moi, je t’aurais attaque en face et loyalement.
Fire. 4. — Un chäteau fort,
17. Devoirs oraux : Pourquoi Ja vengeance est-elle hon-
teuse? Pourquoi ka cruautG est-elleun vice hajssable? — 1, Expli-
quez le mot garrotte*, — 2. l’expression braver mon pouvoir, —
8. Vexpression pouvoir injuste, — 4. le mot opprime, Doit-on se
repentir d’avoir pris 1a defense des faibles opprimös par le fort ? —
5. Expliquez le mot expedition, — 6. Vexpression se garder de la
haine de quelqu'un, le mot fraitreusement, — 7, les mols kommes
d’armes.