ll partageait avec lui l’aumöne
publique et se privait sou vent
du nécessaire pour le donner
à son fidéle et vieux ser viteur.
« Que faites-vous de ce chien
qui vous est inutile? lui dit un
jour un de ses voisins, témoin
de ces faits; il faut le vendre
ou le chasser!
— Et qui m'aimera sur la
terre ? » répondit le vieillard en
versant des lar mes.
Et le vieillard avait raison :
le chien est l’ami le plus dé-
voué de l'homme. C’est le seul
animal, a dit un grand natura-
liste, qui caresse la main qui
le frappe; c'est le seul dont
la fidélité soit à l’épreuve; le