Full text: (Für das 6., 7. und 8. Schuljahr) (Teil 3, [Schülerband])

LA MONARCIME DE JUILLET, LOUIS-PHILLIDDE. 15 
V’ordre, il avait du moins reslaure Tautorite. Malgre la tris- 
iesse du temps, Ses funerailles furent celehröes avec une 
grande pompe au miieu d’un concours empresse de toules 
les classes et ses ennemis eux-memes s’associerent aux 
hommages rendus a sa memoire, On Jui eleva, au Pere-La- 
ehaise, un monument auquel, sous le coup de l’emotion, on 
donna Lrop d’ampleur, car aujourd’hui, avec je recul de 
temps, il ne parait pas proportionne au merile reel d’un 
ministre remarquable certes, mais ne pouvanl Ötre qualifie 
de grand. 
IV. — LES PARTIS LEGITIMISTE ET REPUBLICAIN. 
Soulevement royaliste; la duchesse de Berry cn 
Vendee (avril 1832). — Ce fut surtout apres V’avoir perdu 
que Louis-Philippe apprecia les qualites d’un ministre quiil 
avait supporte impaliemment. Dös quwils ne sentirent plus la 
main ferme de Casimir Perier, les partis hostiles releverent 
la töte. La duchesse de Berry debarquait secretement en 
intelligent, vigilant, rösohr et capable d’accomplir, dans lcs limites de 
ja science et de la puissance humaine, tout ce qu'exigeait de Ilui le 
perilieux service de la socict“ conlie A& ses soins. » 
Le fleau qui desolait Paris parcourut vingl-sept departements, Dans le 
döpartement de la Seine il ft plus de 20 000 vietimes parımi lesquelles 
Curier, le celehre naturaliste. Le 1° avril 1852, Casimir Perier, dont 
In sante etait depuis longtemps Cbranise et qu epuisait son aclivile 
devorante, accompagna le jeune duc d’Urleans dans la visite que ce 
prince passa ä l’Hötel-Dien pour raffermir la population. Trois jours 
apres, le ministre tomba ınalade et de Montalivet, un de ses collegues, 
vint le voir le 5 avril, dans la soiree: « Je le trouvai seul, Gerit-il, 
etendu sur un canape; les meurtres accomplis la veille par une foule 
furieuse, stupide, sur de pretendus empoisonneurs, avaijent feit sur son 
esprit une impression navranle. IL me fit sur la France et sur lui- 
ınöme les plus tristes predietions: « Je vous Vai dejä dit: je sortirai 
« de ce ministere les pieds en avant ». C’etaient en effet les termes dont 
jL s’elait servi avec moi le jour meme ou il s’inslalla au ministere de 
V’interieur le 14 mars 1831. 1 nyv’entrelint ensuite, avec calme et 1ris- 
tesse, des articles A inserer le lendemain dans lc Montteur, Le prefet 
de police arriva, Je Je quitlai en Jui disant un adieu qui devait Öire le 
dernier, Je ne Tat plus vevo.» Menmnires de Guizot, 1. 2.) 
HTERRDHAYT: 21,
	        
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