LA GUERRE FRANCO-ALLEMANDE.
rie allemande echappa presque toujours aux coups des batteries
francaises, qu'elle &crasa presque impunement sous ses obus.
Malgre l’inferiorite du nombre et de l’armement, les Francais
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LE CANON PrvssIEn, EN 1870.
Musge d’artillerie. -— Photographie.
L’artillzrie prussienne en 1870 eiaif armde Tun canon rayden acier, Se char-
geant par la culasse, appele canon Krupp. 1u nom de son invenleur-construcleur,
le grand usinier d’Essen. Ce canon etzit tres supgrieur au canon frangais. Les
bonnes portees de combal pour celte fitce, — une piece de 4 — etatent comprises
entre 1750 ef 2500 metres, superieures d’environ 000 Melres aux porldes de la piece
francaise de möme calibre, lirant dans les memes conditions. Les portees etgient
ramendes de 1600 & 2380 melres pour la pisce lourde ou piece Je 6. — La vilesse
de tir etait comme pour le canon francais de deux coups par minute. Le Krupp
tirait un obus a fusee percutante, c'esi-3-Tire eclatant par le choc, au point de
Chute, ce qui rendait facile et rapile— frois coups, une ou deux minules — le
reglage du tir. — La piece est Fholographige 12 culısse ouverle pOUr le charge-
Mmenf, La fermelure s’obtient en enfoncant Iateralement Ic coin cylinIrigue que
Von voil entierement lire sur le cöle gauche iu loc de culasse — la partie cubi-
Que, en arriere, Au-dessous, sur les flaszues de Vaffüt tout en acier, 1a roue de
Pointage, qui sert a abaisser ou 4 relever ia fiöce. Sur Faxe des roues deux Sieges
Pour deux servants, quand la piece est attelde. On apercoit entre les deux Sieges
la mire pour le pointage. La fitce a et& frise en 1870, ON ne sail exactemen!
dans quel combat, trobakblement a Toury, au nord d’Orleans.
A maintes reprises toucherent A la victoire, et S’ils furent fina-
lement vaincus, ils le durent surtout & la mödiocrite de leurs
generaux. La mediocrite du haut „om nandement fut une conse-
quence de Ia conquete de l’Algerie. *. combattre les Arabes et lcs
Kabyles, des guerriers et non pas des soldats, des bandes desor-
donnees et non pas des armees, les officiers francais avaient