CAHERS D’UNE Ar « ’NT-DENIS,
trös-glöment; Quelle cl6mence*? _. Patkul, S’enten-
dant Condamner comme traltre A }a patrie : Aglas!
je ne l’ai que frop bien servie, ajouta-t-il,
Cette paix, conclue au camp d’Altranstadt, Pros
de Leipsick, mit le comble A la renomtnee de
Charles XI. I recut dans son camp une foule d’am-
bassadeurs. La guerre allumee entre la France et
VEspagne agitait tous les Etats. Chacan desirait
son alliance, On le croyait dispose A s’unir avec
Louis XIV, quoigwil eüt prömis 1a nesfralite en
1700. L6 duc de Märlborough, anssi grand n&g6=
eiateur que grand capilaine, vint le sonder, et,
döemelant bientöt sön dessein de porter la guerre
en Russie, nc Iuj fit aucune proposition. L’empereur
Joseph, heureux et fier, flöchit sur phısieurs points
qu'exigea le roi de Sutde avant de quitter PA!le-
magne, surtöut en fayveur des protestants de Si-
lösie.
L4 Saxe fut delivröe des Sucdois en 41707, Is
partirent enrichis de ses d£pouilles, Charles XIT,
qui se jouait de toute espece de danger, prend fan-
laisie de visiter Augtusto en passant, Il court devant
’armee avec quelques officiers generauxg, Il se pr&
sente sous un faux nam A la porte de Dresde: il
entre en boties dans }a chambre du roi, qu'il vient
de reduire A son Electorat;: il dejeune avec Iui,
visito les fortifications, et rejoint enfin ses troupes
fort inquietes, « Je me suis fie, diaait-il, Ama banne
fortune. »