ET DE L’HOMME.
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‘ COMMerce que tu connais et 0U te voilı commis ap-
prenti,
Combien de fois, depuis cette epoque, n’ai-je pas
beni la Providence de la rude Jlecon que je recus le
jour ot je jouais pour la premiere fois de ma vie et olı
je perdis tout ce que je possedais! Qui sait ce que,
Sans cette dure lecon, je serais devenu A cette heure!
Fr£Dfrıc. — Ah! monsieur, elle me servira 4 moi
aussi, cette lecon sevdre; je ne veux pas &tre moins sage
QUe vous ne l’avez 6t6.
M. Berard sourit : — A la bonne heure, Frederie,
Voila une bonne resolution.
Frederie a tenu parole, il est devenu un jeune
*homme lahorieux et 6conome, il emploie ses loisirs &
des distractions plus honorables que celle du jeu, etil
deviendra, nous l’esperons, ce quest devenu M. Be-
Yard, un honnäte homme et un commercant hono-
rahle.
; MAxXınE. — Le jeu est une esptce de lächete : Ile joueur demande
au hasard ce qu'il ne se sent pas le courage de gagner par son tra-
Yail nerseverant.
42. Le mauvais pli.
Le czar* de Russie* esperait corriger certainsjeunes
hommes de leurs habitudes grossieres.
— Vous ne vous doutez pas combien ce sera diffieile,
5 lui dit un de ses familiers.
En parlant ainsi, il plia avec force une feuille de
papier et defia le czar d’en eflacer entierement le pli.
— Cest vrai, dit le prince ; mais, si on ne peut l’effa-
;Cer entierement, on peut du moins l’attenuer de plus
en plus. Il en est ainsi de ’hahbitude.
1. Qu’est-ce qu'un sommis? — 2, Expliquez le mot &conome. —
3. En quoi le jeu est-il une esptece de lächete?
42, Devoirs Oraux : 4, (u'est-ce que Ja Russie*? (Quelle en
est Vetendue, la Population, 1a capitale? (Ju’est-ce que le ezar“? —
5. Quwest-ce que les familiers d’un prince ? — 6, Expliquez ie moi
Wltenurr.