[Carte, p. 280] L’ASSEMBLEE LEGISLATIVE. 271
plus tard, les Prussiens envahirent la Lorraine. Le duc
de Brunswick, qui les commandait, lanca un manifeste
insense, par lequel il menacait de detruire Paris si
Louis XVI etait insulte.
Journee du 10 aoüt. — Aussitöt le peuple de Paris,
Sxaspere, atlaqua les Tuileries. Le regiment des gardes
suisses et quelques ‘centaines de genlilshommes, avec
douze canons, defendaient le chäteau; mais apres un
combat assez vif, les assaillants Vemporterent et envas
hirent la demeure royale, Louis XVI l’avait d6ja quiltee
et s’etait retire avec sa
famille dans le sein de
V’Assemblee (10 aodt
1792).
Cette journee mar-
que la chute de la
royaute,
(3°) Massacres de
Septembre, — La LEe-
gislative suspendit le
roide ses fonctions, et
le fit enfermer dans la
tour du Temple;
puis elle se häta de
Convoquer une Assem-
blee nouvelle, la Con-
vention nationale,
qui devait decider du
sort de la France.
Avant la reunion de la Convention, un grand crime
fut commis & Paris : comme les Prussiens faisaient sans
CESSe des progres, des hommes exaltes pretendirent que,
pour les intimider, il fallait massacrer les ennemis du
Nouveau regime. Depuis le 10 aodt, on avait. renferme
un grand nombre de royalistes et de pretres dans les
GRAY. 50. — a tour du Temple & Paris,
Dernier debris d’une forteresse que les moines
guerriers appeles Templiers avaien! consLruile
au temps de Philippe Ice Bel. Cette tour a 66
dütrunite sous Nanolcon ler.