‘48
LECTURES HISTORIOQUES.
Caussin de Pereceval, Zssai sur Ühistoire des Arabes (1847), 3 vol. in-8%. —
R. Dozy, Zssai sur lhistoire de l’islamisme, trad. du hollandais, par V, Chau-
vin (1879). — Barthelemy Saint-Hilaire, Mahomet et le Coran (1865). — Sedillot,
Histoire des Arabes (1867), 2 vol. in-8%. — Fournel, les Berbeires, essai de la con-
quöte de ’Afrique par les Arabes (1873 et 1881). 2 vol. — Le Bon, a Civilisation
des Arabes (1884). — Guyard, ia Civilisation musulmane (1884). — Prisse
YTAvennes. Art arabe depuis le septieme sitele.
CHAPITRE VI
L’EGLISE SOUS LES MEROVINGIENS,
LA PAPAUTE : MONASTERES ET MISSIONS
EN OCCIDENT
19° RESUME HISTORIQUE
Influence de l’Eglise. — C'en eüt 6te fait de l’ancienne civilisalion
romaine, sans Vinfluence de V’Eglise. Au milieu de Ja desorganisation
generale, celle-ci avait garde sa forte organisalion. Les &veques avalent
encore assez de pouvolr pour parler au nom de Dienu ä ces rois qui ne
craignaient plus rien sur la terre. En meme temps, de nombreux monas-
(&res se Fondaient, asiles od se refugiaient Ja vertu ef le savoir, D’aprös la
rögle de saint Benoist, leur patron, les moines devaient, non seulement
prier et precher, mais encore iravailler de leurs mains et &indier. Partout
ol ils s’etablissaient, ils cultivaient le sol et se livraient ä la culture des
Jeltres. C'est gräce & eux que la Gaule n’est pas devenne une immense
fur6t; c'est gräce ä eux que les livres et les decouvertes des anciens n’ont
pas 66 completement perdus pour nous.
Fin des Merovingiens. — Les derniers Merovingiens ne regnerent
que de nom. En general, ils Etaient trop jeunes pour powvoir gouverner
eux-memes el rarement ils arrivajent & l’äge d’homme. Le premier person-
nage de leur palais, le maire du palais, s’empara du pouvoir et fut bien
plus roi que le roi lui-meme, qui ne fut plus designe däs lors que sous le
nom de /aindant.
De 687 a 752, la mairie du palais se maintint dans 1a meme famille, celle
des Heristals, qui, par ses talents el ses services, eut bientöt fait onblier
les Merovingiens degeneres.
Sous la main de ces hommes Gnergiques, la Gaule sortit de l’anarchie 0ü
elle se debattait.
Pepin d’Heristal arreta }es barbares d’outre-Rhin qui avaient renouvel&
leurs inyasions en Gaule.
Charles Martel arreta l]es Arabes ü Poitiers (732).
Pepin le Bref commenca la soumission de l’Aquitaine qui s’etait rendue
independante. .
La papaute. — En ce temps-lä, l’eveque de Rome, quon appelait le
