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LECTURES HISTORIQUES, 
Une ville au moyen äge. 
L’administration municipale. — « A partir du douzieme 
:j&ele, la monarchie intervient dans Vl’administration des villes, 
soit pour favoriser les liberi6s des habitants, soit pour les res- 
ireindre. Sentant qu'il eiait necessaire de reconnaitre aux Ci 
toyens des droits pour se les attacher et de leur imposer ses 
volontes pour les retenir, elle usa, suivant les circonstances, de 
l’une ou de Vautre de ces politiques; mais, par la force des 
choses et des traditions, l’arbitraire fut pour elle l’expedient, et 
{a liberte 6lectorale le principe. » (BanzAU, a Ville, ch. v.) 
Dans la plupart des villes du nord et du centre de la France, 
en possession de chartes d’echevinage, la municipalite e6tait, 
vers les quatorzieme et quinzikme siecles, constituee de la ma- 
niere sulvante : 
L’administration de la ville appartenait & un maire, assist6 
a’un certain nombre d’echevins (on dirait aujourd’hui des ad- 
joints). Le maire et les echevins g6raient Jes affaires de la cite de 
soncert avec une trentaine de bourgeois &lus par leurs conci- 
toyens, formant, sous le nom de conseilde ville, le conseil muni- 
zipal de l’6poque. 
A cöte de celte assemblee cn figurait une autre, composee, ä 
l’origine du moins, de tous les citoyens des divers corps de 
mätiers de la ville, et qu’'on appelait, pour cetie raison, V’As- 
semblee generale, On les convoquait & son de cloche pour entendre 
jes mandements royaux, sanclionner les mesures prises par le 
maire et le conseil de ville, ou aviser aux Circonstances EXLTAOT- 
Ainaires. 
"olleetion des Memoires relatifs & Phistoire de France, 1823; YHist, de la Revo- 
'xtion d’Angleterre, 1827-4828 ; Vie et Correspondance de Washington, 1839-1810 ; 
Washington, 1841, etc. On sail le röle quil Joua sous le r&gne de Louis-Philippe. 
Rendu A la vie privee par la r&volution de 1848, M. Guizot chercha sa consolation 
Jans les letlres. Il serait trop long de donner ici la liste complete de ses nu- 
vrages; cilons seulement ses Memoires pour servir & Vhistoire de mon femps, 
1858-1868; Hist, de France racontee & mes petits-enfants, 1870-1875. Comme hisloricn, 
Zuizot est plus philosophe que narraleur, Peu ini importe la couleur et le pitlo- 
resque. Le but quil se propose avant tout, c'est d’etudier les inslilutions des 
peuples et de rechercher les lois qui semblent avoir preside au developpement de 
(eur civilisation. Ses livres sont de savantes et precieuses dissertalions, mais ils 
m’ont rien d'une histoire morale et vivante. Les physionomies qu'il nous presente 
ont quelque chose de raide et d’immobile. Il n’en pouvait &lre autrement : ce ne 
sont nas des hommes. a-t-on dit, mais des idees.
	        
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