LECTURES HISTORIQUES. 
Th6odoric, roi des Goths, ainsi que Thorismund son fils, qui 
accourent vers la ville & la t6te de leurs arm6es, renversant et 
rejetant l’ennemi. La ville fut ainsi delivree par l’intervention 
du saint 6veque. Mis en fuite, Attila se jette dans les plaines de 
Mery et s’y dispose au combat. Les nötres, & cette nouvelle, se 
preparent & le combattre avec Courage, » (GnEGomE DE Tours, 
iv. IT, ch. vn.) 
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« Aux Romains et aux Wisigoths s’etaient joints les Frances, 
les Sarmates, les Armoricains, les Letiens, les Burgundes, les 
Saxons, les Ripuaires et quelques autres nations celtiques ou 
germaniques. On se rencontra dans les champs Catalauniques, 
appel6s aussi champs Mauriciens, qui s’6tendent sur cent lieues 
de long et soixante-dix de large. La lieue gauloise est de quinze 
sents pas. 
» Attila 6tait inquiet pour l’avenir ; il r6solut de consulter ses 
devins. Ceux-ci, apres avoir interroge, selon leur coutume, les 
entrailles des victimes et les veines qui se montrent sur les os 
mis & nu, presagerent aux Huns des destins contraires; la seule 
et faible consolation qu'ils purent predire, c’est que, du cöte des 
ennemis, le plus 6lev6 des chefs succomberait. Attila, desirant 
la mort d’A6tius, meme au risque de se perdre lui-müme, enga- 
gea le combat. 
» Il y avait une position s’6levant en forme de colline. L’une 
et l’autre arm6e desirait s’en Emparer, parce que cette position 
assurait l’avantage & qui Voccuperait... Th6odoric et ses Wisi- 
göths formaient l’aile droite, Aetius la gauche avec les Romains; 
Sangiban le centre avec ses Alains; Mais, par une precaution 
bien justifice, A6tius et Th6odoric l’avaient entour& de troupes 
d’une fidelite 6prouv6e, car ils se defaient de ce chef. L’ordre 
de bataille des Huns fut diff&rent : Attila Occupa le centre avec 
ses plus vaillants guerriers... Les deux alles de son arm6e 
6taient formees par les nombreux peuples qu'il avait soumis A 
sa domination. Parmi ceux-ci on Temarquait les Ostrogoths, 
commandes par Walamir, Theodemir et Widemir, trois freres 
plus nobles que le roi auquel ils obeissaient, car ils 6taient de 
Villustre race des Amales, On Yy voyait aussi, ä la tete d’une 
bande innombrable de Gepides, le roi Ardaric, si fidele & 
Attila, qu'il assistait & tous ses conseils... On combattit d’abord 
pour 0ccuper la position dont nous avons parl& : Aitila lanca 
l’6lite des siens pour s’en emparer, mais il fut devance par
	        
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