Full text: Epochen der französischen Geschichte

ix. Das Auftreten der Jungfraü von Orleans. 
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B disait-elle: mais je viens de la part du roi du ciel, pour faire 
lever le siege d'Orleans et conduire le roi ä Reims/ Et lorsqu 011 
lui citait des livres pour prouver qu'on ne la devait pas croire: 
11 y a plus au livre de Messire qu'aux vötres." 
12 Cependant sa fagon devote de vivre, ses longues prie-AUe Erkun- 
res durant le jour et la nuit, ses jeünes, ses; frequentes com- 
munions donnaient de plus en plus une haute idee de sa samtete. Gunsten 
Les deux gentilshommes qui l'avaient amenee, questionnes curieu- Johannas, 
sement par tout le monde, ne tarissaient point dans leurs lou- 
anges, et parlaient toujours du miracle de . leur penlleux voyage. 
Les femmes qui allaient la voir en revenaient tout atteridnes. 
Des freres mineurs1), qu'on avait charges de se rendre a Vau- 
couleurs, en rapporterent les meilleures informations; chaque jour 
le clerg'e et les conseillers se laissaient persuader davantagey _ 
Enfin les docteurs firent leur rapport au conseils; ils declarerent 
qu'ils n'avaient vu, su, ni connu en cette pucelle rien qui ne tut Qelehrten 
conforme ä une bonne chretienne et une vraie catholique; qu a v Poitiergi 
leur avis c'etait une personne tres-bonne, et qu'il n'y avait rien 
que de bon en son fait. Attendu ses reponses si prudentes, 
qu'elles semblaient inspirees, ses manieres, son langage, sa sainte 
vie, sa louable renommee; attendu aussi le peril immment de la 
bonne ville2) d'Orleans dont les habitants ne devaient attendre 
secours que de Dieu, les docteurs furent d'opinion que le roi 
pouvait accepter les Services de cette jeune fille. Plusieurs meme 
parlaient d'elle avec une foi plus ardente, et tenaient pour assure 
qu'elle venait de la part de Dieu. 
13 La chose ainsi conclue, on donna ä Jeanne letat Johanna 
d'un chef de guerre. Jean sire Daulon, du conseil du roi, un^bewaff¬ 
brave et sage Chevalier, fut place pres d'elle pour la conduire et 
la servir comme son ecuyer. Des son arrivee, Louis de Contes 
avait ete mis ä son service comme page; un autre jeune gentil- 
homme fut aussi choisi pour cet emploi. On attacha encore ä sa 
personne deux herauts, Guyenne et Ambleville. Elle prit pour 
chapelain1) un bon religieux, nomme fröre Pasquerel. Elle eut 
aussi le nombre süffisant de valets, et autres gens, pour la servir. 
Le roi etait retourne ä Chinon, et le duc d'Alengon2) etait 
12. ') Vgl. VI, 7, 3. — 2) Vgl. V, 9, 1. 
13 M Chapelain, Hauskaplan, der m der Pnva,tkapelle des 
Königs wie der Adeligen in ihren Schlössern den Gottesdienst versah. 
Die Hausgeistlichen des Königs erhielten im 15. Jahrh. den Namen 
aumonier, der zuletzt mit chapelain gleichbedeutend wurde. - ) Jo 
hann II. Sein Vater, Johann I., am 1. Jan. 1415 zum Herzog erhoben, 
war in der Schi, bei Azincourt gefallen. Bei der später erfolgten Ver-
	        
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