Full text: Epochen der französischen Geschichte

52 VI. Rechtspflege Ludwigs IX. des Heiligen (1226—70). 
eile montrait grande repentance de son crime; et plusieurs frä- 
res precheurs3) et mineurs3) pressaient le roi de lui faire gräce 
de la vie. Comme le roi demeurait inebranlable, on le priait du 
moins que le supplice n'eüt pas lieu ä Pontoise oü le crime 
avait ete commis et oü eile etait connue. Sur ce point le roi 
prit conseil du sage Simon de Nesle4); et celui-ci lui ayant r6- 
pondu qu'il 6tait bon que le supplice eüt toute publicite, le roi 
maintint l'arret du juge et la coupable fut brülee ä Pontoise. 
Enguerrand 12. On cite encore une autre circonstance oü le roi eut 
v. Coucy vorg, lutter pour maintenir les droits de la justice contre l'opposition 
dem kgi. de toug jes barons: car il s'agissait d'un des Premiers d'entre 
Gencht' eux, Enguerrand de Coucy.1) Trois jeunes nobles du comte de 
Flandre avaient 6te surpris en compagnie de l'abbe de Saint-- 
Nicolas, dans un bois appartenant ä Coucy, avec des arcs et des 
fleches. Quoique sans chien, sans autres engins de chasse, ils 
avaient ete juges comme ayant chass6, et pendus. Sur la plainte 
de l'abbö et de plusieurs femmes leurs parentes, Enguerrand fut 
arrete et conduit au Louvre2). Le roi se le fit amener: il com- 
parut ayant avec lui le roi de Navarre, le duc de Bourgogne, 
les comte^ de Bar3), de Soissons, de Bretagne, de Blois, l'arche- 
veque de Reims, le sire Jean de Thorote et presque tous les 
grands du royaume. L'accuse dit qu'il voulait prendre conseil, 
et il se retira avec la plupart des seigneurs qui lui avaient fait 
cortäge, laissant le roi seul avec sa maison4). Quand il revint, 
Jean de Thorote, en son nom, dit qu'il refusait l'enquete parce 
que sa personne, son honneur et son höritage 6taient en jeu, 
mais qu'il etait pret ä se defendre par bataille, niant qu'il eüt 
pendu ou ordonne de pendre les trois jeunes gens. II n'y avait 
d'adversaire que l'abbe et les femmes qui etaient la, demandant 
justice. Le roi räpondit que dans les causes oü figuraient les 
pauvres, les 6glises ou des personnes dignes de pitiä, on ne 
devait point proceder par bataille: car on ne trouverait pas fa- 
cilement qui voulüt combattre pour telles sortes de personnes 
contre les barons du royaume. II admit donc la requete des 
plaignants et fit prendre Enguerrand par les sergents qui l'em- 
menerent au Louvre. Toutes les priores furent inutiles; saint 
Provence. — 2) Johanna, Tochter des Grafen Raimund VII. v. Toulouse, 
verm. mit des Königs Bruder Alfons, Gr. v. Poitou u. Auvergne. — 
s) Vgl. 7, 2. 3. — 4) Vgl. 8. Nesle, westl. v. Harn, Depart. Somme. 
Simon v. Nesle vom König zum Statthalter des Reiches bestellt (1270). 
12. 2) Vgl. IV, 11, 1. — 2) Vgl. VII, 4, 1. — 8) An der oberen 
Seine, nicht zu verwechseln mit Bar-sn/r-Aube und jBar-le-Duc. — 
4) Die kgl. Hausbeamten. Vgl. 5, 2.
	        
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