VIII. König Johann im Kampfe mit den Engländern.
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tant ruine. Et, le tresor etant vide, il rappela les etats gene-
raux pour qu'ils le rcmplissent. Cette fois H deputes s'enhar- °°°^
dirent. Habitues ä Vordre, ä l'economie, ä la probite dans la ^
gestion des deniers municipaux, ils s'indignerent de l'affreux
gaspillage auquel etaient livrees les finances de l'Etat, et deman-
derent nettement des reformes: l'etablissement d'une monnaie in¬
variable, la suppression du droit de prise2) par les officiers du
roi, qui, sous pretexte du senice de sa maison, pillaient les fer-
mes tians les voyages de la cour et autour des residences roya-
les «Les etats s'engageaient ä fournir ensuite au roi 30000
gensd'armes et 5 millions de livres parisis^) pour les payer
pendant une annee. Mais, sachant bien que l'argent qui entrait
dans ses coffres etait vite dissipe, sans qu'il en restat rien pour
la defense du royaume, ils voulurent que la somme ä percevoir
demeurät, jusqu'ä son emploi, entre les mains des receveurs par-
ticuliers des etats, qui ne seraient comptables qu'envers les etats
eux-memes, et qui devraient justifier que la totalite de cette
somme aurait ete employee ä la guerre. L'argent devait etre
leve au moyen d'une gabelle sur le sei et d'une aide de 8 de¬
niers4) pour livre sur toute chose qui serait vendue. Les deux
impositions furent declarees communes aux trois ordres; le roi,
la reine et les princes du sangS) s'engagerent ä les payer. Pour
tenir la main ä la fidele et prompte execution de ces mesures,
l'assemblee chargea une commission de neuf membres d y veiller,
et s'ajourna ä terme fixe6}. BPStrafune
3. L'idee de payer un impot deplaisait fort aux nobles: ^
parmi les opposants les plus vifs etaient le roi de avarre qu un t Harcourt_
traite avec le roi avait ramene en France, et le comte d Harcourt,
son ami. A cette nouvelle, Jean s'ecria „qu'il ne voidait nul
maitre en France fors luV'i); et un jour que le daupbin ) Lhar-
les3), alors age de dix-neuf ans, avait invite ä un festm le roi
2) Dieses Recht bestand darin, dafs der König in den ihm ge¬
hörigen Gebieten das zu seinem Unterhalt Nötige netonent durfte -
8) Parisis, unveränderl. Adj. Une Iwre par. = 25 s0^sj ^ff
une livre tournois (ebenf. unver. Adj.) -= 20 sous. ) ^n de ,
der 12 Teil des sou. — 5) Prinzen vom Geblute, d. h. du sang royal,
MLlieder der kgl. Familie. - °) Auf bestimmte Zeit, d h. bis zum
1. März 1356, um dann Rechenschaft über die Erhebung der Steuern
™ "tX'Dieses vi«, wie die in den folg. Kap anS der Ctoornk
v Froissart, welcher die Geschichte seiner Zeit vom J. 1322—140U De
schreibt - 2) Von lat. delpMnus; die Besitzer des Gebietes v. Vienne
führten drei Delphine im Wappen; daher ihr Titel
Seitdem Humbert, der letzte Dauphin v Vienne sein Land der Kron^
vermachte (1343), führt der älteste Sohn des Königs diesen Titel.
3) Seit 1355 Herzog der Normandie.