LA PREMIERE RESTAURATION ET LES CENT-JOURS. 185
wuvre et maudirent obstinement son auteur. Ils le maudissent parfois
encore aujourd’hui, malgre le cours du temps et les lecons des ev6-
nements qui disposent au pardon et & la justice, Leurs coleres, leur
amour de la tradition et de la gloire, sources exclusives de leurs.
jugements et de leur conduile politiques, alors comme depuis, ne leur
ont pas permis d’envisager avec sang-froid leur etat reel en 1815,
leurs maux et le succes veritable des efforts depenses par Talleyrand
pour en limiter l’etendue et la duree, »
(EMILE Bourczoss, Manuel historique de politique Etrangere.)
. — Le second traite de Paris.
Apres les campagnes de Russie, d’Allemagne et de
France, le trait6 de Paris du 30 mai 1814 &tait, en somme,
assez avantageux pour nous. Les ennemis ne r6clamaient
aucune indemnit& de guerre; ils abandonnaient dans nos
mus&ges les ceuvres d’art enleve&es par Napoldon dans ses
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164 Frontiere francatise en. 1815
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Fig. 70. — Territoires enlevgs
a Ja France au deuxieme traiteg de Paris
(20 novembhbre 18:5).
diverses campagnes; ils ne laissaient pas de garnison en
France.
Mais le 1° mars 1815, Napoleon, apres avoir quitte l’ile
d’Elhbe, debarque au golfe Juan et rentre le 20 & Paris.
Aprks l’avoir hattu & Waterloo, les ennemis considerent