POLITIQUE EXTERIEURE DE NAPOLEON. 151
ligurienne, provinces illyriennes, Etats du Pape, Valais,
Hollande, grand-duch6 d’Oldenbourg, parties du Hanovre
et de la Westphalie, Hambourg, Breme, Lubeck,
Aux dependances divecles, s’ajoutaient les Etats vas-
saux : royaume d’Italie, avec Napol&on pour roi, Eugene
de Beauharnais pour vice-Tol; Republique helvetique;
Confederation du Rhin, dont Napolcon etait protecteur;
royaume de Naples, dont le rol 6tait Murat; royaume
d’Espagne (avec Joseph).
Puis venaient les allies : Russie et Prusse depuis Tilsitl,
Autriche depuis Wagram, Danemark depuis 1807. Suede
depuis 1810.
En somme, en 1811, il n’y avait que trois Etats qui T&6sis-
tnient A Napoleon : Y’Angleterre, le Portugal, l’Espagne.
HL — Conclusion. .
En 1809, Napoleon est vainqueur de la cinquieme coa-
lition; apres Wagram, il impose & l’Autriche la paix de
Vienne. En 1810, il epouse Marie-Louise.
Son empire est immense; la naissance d’un fils semble
consolider son €difice. Mais l’&tendue n’est pas la force.
La guerre a lasse tout le monde; le pays est fatigu6; les
nations &trangeres commencent ä’ prendre conscience
Y’elles-m6mes; le sentiment national s’&veille.
En somme, Napolcon a simplifie la carte d’Europe. En
er6ant la Confederation du Rhin, il a donn& pour la pre-
miöre fois & l’Allemagne l’idee de Vunite. IL a prepare 6ga-
lement la formation de T’unite ;talienne en faisant dispa-
-aitre bon nombre de petits Etats.
Mais en donnant ainsi conscience aux peuples de leur
nationalit6, il a fait naitre chez eux le sentiment du patrio-
Hame, sentiment qui va bientöt se retonrner contre Iui.
Sujets de devoirs. — 1. L’Empire francais en 1805. — 2. Les
‚ösistances nationales. — 3. Remaniement arbitraire de la carte poli-
‚ique de l’Europe,