ET DE L’HOMME.
La petite fille fit le calcul. « Trois mille six cents
franes, » dit-elle avec surprise et comme effrayee
d’une si grosse somme.
— Ce n’est pas tout, ajouta l’inspecteur, il faudrait
compter encore les depenses de medecin, quand vous
vous tes trouvee malade, les remedes, puis les livres
‚ d’ecole.., Pensez aussi ä toutes les peines de votre
Mmere, aux nuits quelle a passees a votre chevet*; pen-
sez aux fatigues de votre pere qui travaille tout le
jour pour sa famille, Dites, mon enfant, est-ce que
l’amour, les fatigues, les peines des parents doivent
aussi se calculer en argent?
— Oh! non, repondit la petite fille.
Eh bien, si tout celane peut s’&valuer en argent,
Comment vous, enfants, pouvez-vous payer vos pa-
rents de tout ce qu'ils ont fait pour vous des votre
entree dans la vie? »
5 La petite fille reflechit un instant et dit : «En les
aimant de tout notre coeur et en travaillant comme
eux.
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— Vous avez raison, mon enfant ; une bonne con-
duite et un cceur aimant sont la meilleure maniere
dont nous puissions Nous acquitter envers nos pa-
rents. »
MAXIME. — Faites le bien, et vous ferez le bonheur de vos pa-
rents.
23. Amour et devouement pour nos parents. —
Histoire de Volney Bekner.,
LE FILS INSTRUIT PAR SON PERE.
Sur ce grand vaisseau qui s’avance A toutes voiles
dans la mer, sur ce vaisseau ol l’on voit aller et venir
tant de matelots a barhbe grise, savez-rous qui dirige
1. Expliquez les mots chever*, — 2, Evaluer. — 3, Comment les
enfants peuvent-ils le micux s’acquitter envera leurs parents ?
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