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VII. Philipps IV. Sieg über Bonifatius VIII.
la part de souverainete qu'clle avait acquise; et saint Louis n'au-
rait pas voulu commettre cette usurpation. II se contenta donc
d'etablir ce droit chez lui, respectant l'autorite des autres, et les
laissaut libres, ou de suivre l'ancien usage, ou d'entrer dans la
voie qu'il venait d'ouvrir ä uue meilleure justice. Mais c'etait
une bien redoutable concurrence que celle de cette justice qui
ne voulait plus rien ceder au droit du plus fort: et combien
Tautre n'etait-elle pas odieuse quand eile laissait pour toute
ressource au rcturier qui en appelait d'un noble la facultS
d'aller attaquer son adversaire monte ä cheval, couvert de son
armure et pourvu de l'epee et de la lance, n'ayant, lui, d'autres
armes que l'ecu et le bäton? L'opinion publique poussait donc
vivement vers les procedes de saint Louis. La vue de sa ju¬
stice, pratiquee dans son domaine sur tous les points du terri-
toire, tenait l'autre en echec; et les legistes3) aiderent puisam-
ment ä son triomphe.
VII. Philipps IV. Sieg über Bonifatius VIII.
(Ernest Renan, Un ministre de Philippe le Bei, Guillaume de Nogaret, Revue des deux
mondes. T. 98.)
1. Le differend du roi Philippe le Bei1) et du pape
Miisheiiig- Boniface VIII2) avait commenc6 l'an 12963). La reconciliation
keiten zwi- r()- et pape apres leurs Premiers demeles, n'avait ete qu'
sehen Boni- , , r ' ... . , i • n ti
facius vni apparente; deux orgueils rivaux aussi enormes que celui de JBo-
und niface et celui de Philippe ne pouvaient vivre en paix. Pous-
phiiipp rv. Sant ä l'extreme les ambitions politiques de la papaute italienne,
Boniface ne voulait souffrir que rien se fit en Europe sans sa
permission. La sentence arbitrato qu'il avait rendue le 30 juin
Lehensadel, als Korporation. — 5) Die Rechtsgelehrten hatten bes. unter
Ludwig IX. u. Philipp IV. grofsen Einflufs. Vgl. VII, 3, 1. Aus dem
Studium des röm. Rechts schöpften sie den Grundsatz, dafs der Wille
des Herrschers das lebendige Gesetz sei (Si veut le roi, si veut la loi);
deshalb suchten sie gegenüber den Grofsen des Reichs die unumschränkte
Macht des Königs zu begründen. Als rechtskundige Räte Ludwigs IX.
sind oben genannt: Simon de Nesle, der Graf v. Soissons, Pierre de Fon-
taines, Geoffroi de Villette u. Joinville.
1. ') 1285—1314. — 2) 1'294—1303. — 3) Als Philipp, im
Kriege mit Eduard I. v. Engl., der frz. Geistlichkeit eine aufserordent-
liche Steuer auferlegte, ohne zuvor die Genehmigung des Papstes einzu¬
holen, drohte dieser 1296 im Wiederholungsfalle mit dem Bann, gestand
jedoch schon im nächsten Jahr dem König das unbedingte Recht zu, die