XVII LECON
SUITE DU MOUVEMENT INTELLECTUEL.
IF SIECLE DE LOUIS XIV.
Saar. — 1. La Litterature. — C'est la France qui dirige Ie
mouvement litteraire dans 1a seconde partie du sitcle, et
West la cour de Louis XIV qui en est le foyer le plus actif.
[a poegsie est presque exXclusivement ‚consacree au drame,
et dans la prose, les chefs-d’ozuvre sont les discours pro-
nonces dans la chaire chretienne, Partout domine T’amour
de Ja rögle. C'est l’epoque des grands classiques.
2. Les beaux-arts. — Les peintres, les sculpteurs, les graveurs,
les architectes travaillent presque tous pour Louis XIV et
pour sa cour. Elever, decorer, et embellir sans cesse Ver-
sailles, Marly ct leurs jardins, ctait leur täche ordinaire.
‘Les sciences. — La plus belle decouverte de cette Cpoque, la
loi de 1a chute des corps, est l’azuvre de 1’Anglais Newton.
Cela n’empeche pas !’ltalic de conserver le premier rang
dans Petude des sciences physiques, ni la France de garder
la part la plus importante dans le mauvement philosn-
phıque.
4. Le siecle de Louis XIV. Les grands classiques.
— Dans la premiere partie de ce siecle, l’Italie, ’Espagne
et l’Angleterre, etaient de veritables foyers du mouvement
Jittäraire. La France les suivait de loin et les imitait. Dans
la seconde, c’est elle au contraire qui va diriger le monde
des lettres et des arts. donner en ces matieres Je ton ä toute
Europe. Ces quelques ann&es ont merite le nom de siecke
ou d’epoque de Louis XIV. Il est vrai que l’activite intellec-
tuelle de la France avait commence avant son avenement.
Il est vrai aussi que les grandes societes litteraires comme
’hötel de Rambouillet, l’Academie francaise, y avaient eu
une grande part. Aucune influence cependant ne fut Ss!
considerable, ni si bienfaisante que celle du roi et de sa
Comparaison en-
{re les deux grandes
periodes du xvil®
jan le,
Le siecle de
Tl auis XIV.
L’appellation est
justifige